10/30/2024 | Press release | Distributed by Public on 10/30/2024 09:17
A Madagascar, l'insécurité alimentaire affecte 1/3 des foyers et la moitié des enfants souffrent de malnutrition chronique. Pour faire face à ces défis et favoriser le développement psychomoteur des enfants, Un Enfant par la Main mettra en œuvre une approche intégrée et multisectorielle dans la région Analamanga visant à améliorer durablement la nutrition en milieu scolaire en privilégiant le développement de productions agricoles locales. Près de 900 exploitants seront accompagnés pour développer leur production, générer des excédents et ainsi réduire la malnutrition. Quatorze cantines scolaires communautaires seront alimentées par ces mêmes exploitations permettant à plus de 2 200 enfants d'être mieux nourris pendant les périodes de soudure. Le projet se distingue également par une approche fondée sur les droits de l'enfant très développée dans laquelle les enfants seront sensibilisés à leur droit à l'alimentation et à la nutrition, à un environnement scolaire sain, à la santé, à l'éducation et à l'égalité des genres.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 864 043 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 510 000 euros, soit 59 % du montant total du projet.
Cette Convention Programme s'inscrit dans la continuité de l'action menée par ECPM et ses partenaires dans 11 pays, qui présentent des leviers de basculement vers l'abolition ou des signes de recul, de régions clé pour le combat abolitionniste, Le projet sera mis en œuvre principalement dans les pays suivants : Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie, République démocratique du Congo, Cameroun, Kenya, Indonésie, Malaisie, Liban. ECPM y déploiera une méthodologie holistique et inclusive renforçant l'expertise et les capacités de l'ensemble des leviers permettant de faire évoluer le contexte politique et sociétal à l'échelle national : médias, jeunesse, OSC, acteurs de la chaîne pénale, parlementaires, institutions nationales des droits de l'homme (INDH), instances des Nations Unies, personnes condamnées à mort. Une grande variété de publics cibles bénéficieront du programme : plus de 20 représentants de ministères, INDH et MNP, près de 200 parlementaires, plus de 100 journalistes, 200 avocats, 130 magistrats, 20000 citoyens, 12 OSC partenaires, les réseaux abolitionnistes locaux et régionaux, 13 condamnés à mort.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 3 278 189 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 1 445 000 euros, soit 44 % du montant total du projet.
Cette deuxième phase de la Convention Programme EEA propose de contribuer à plus d'efficacité et de pertinence dans les actions et politiques éducatives à destination des enfants et jeunes vulnérables dans les cinq pays concernés. Il s'agit, avec 12 OSC partenaires du Sud et les pouvoirs publics nationaux de l'éducation afférents, de mener des actions innovantes d'éducation inclusive et citoyenne au travers de dispositifs et méthodologies d'inclusion intégrale auprès des jeunes et enfants les plus vulnérables. D'une part, il s'agit de consolider les compétences collectives des acteurs publics et privés, des communautés et familles des enfants en âge préscolaire pour ainsi améliorer et favoriser le développement cognitif et social de la petite enfance (0 à 6 ans). D'autre part, le programme renforce le pouvoir d'agir des acteurs de l'éducation formelle et non formelle en faveur d'une éducation inclusive et citoyenne des jeunes pour leur permettre de devenir acteur.rices de changement au sein de leur communauté. Ce deuxième triennal accompagnera directement plus de 2 500 jeunes et enfants en situation de grande vulnérabilité, formera plus de 250 éducateur.rices pédagogiques (sur les secteurs du préscolaire et de l'éducation) et renforcera près de 25 acteurs de la société civile du Sud et des pouvoirs publics dans les 5 pays d'intervention.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 2 061 205 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 1 062 500 euros, soit 52% du montant total du projet.
Le projet « Femmes pour l'Environnement » encourage le développement de coopératives féminines résilientes face aux changements climatiques dans quatre régions rurales de l'Atlas du Maroc touchées par la sécheresse. Le projet cible des coopératives de femmes et des femmes vulnérables, agricultrices et éleveuses, vivant dans des régions où les résistances culturelles à l'égalité sont particulièrement élevées. Les inégalités de genre restent en effet particulièrement fortes au Maroc et le secteur agricole, principal secteur d'activités des femmes rurales, subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. La stratégie du projet repose sur la promotion d'une culture entrepreneuriale augmentant les revenus des femmes et sur leur inclusion dans les décisions liées au genre et au climat. Pour cela, il développe les compétences des femmes, entrepreneuriales et liées aux méthodes de production agroécologiques et agropastorales, et consolide les liens entre coopératives féminines et acteurs des chaînes de valeur pour assurer leur viabilité économique. Le projet s'appuie sur la méthodologie des AVEC (Associations Villageoises d'Épargne et de Crédit) développée par le réseau Care International depuis plus de 30 ans. Ce projet s'inscrit dans la continuité d'un premier projet « Femmes pour l'Environnement », portée par Care France en partenariat avec Care Maroc. Cette seconde phase du projet, portée par Care Maroc et son partenaire l'AESVT, sera labellisé « Fonds de Soutien aux Organisations Féministes » (FSOF).
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 1 000 000 d'euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 900 000 euros, soit 90% du montant total du projet.
Agé de 46 millions d'années, le Canyon de Chicamocha constitue un paysage naturel unique sur le continent. Il s'étend sur plus de 100 000 hectares et englobe 9 villages au cœur du canyon et 6 autour. C'est une source extraordinaire d'informations géologiques et archéologiques et d'une biodiversité remarquable. Le projet porté par Tétraktys, en partenariat avec l'UNAB, vise à accompagner le développement touristique du Canyon du Chicamocha dans le cadre d'une dynamique portée par les communautés locales, qui soit vecteur de développement économique et social et qui s'appuie sur une gouvernance partagée donnant la parole aux différents acteurs du territoire. Cette troisième phase, après six années de mise en œuvre du projet, a plus spécifiquement pour objectif de formaliser une structure locale disposant de son propre modèle économique et juridique pour porter et animer la Destination Chicamocha ; elle vise aussi à renforcer les institutions locales pour qu'elles soient en mesure de poursuivre les actions d'appui à la société civile et de préservation du patrimoine jusque-là portées par Tétraktys/UNAB.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 775 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 595 000 euros, soit 77 % du montant total du projet.
Les premières relations amoureuses chez les adolescents-es sont souvent le lieu de violence banalisée, confondue avec des manifestations d'amour, qui peuvent par la suite conduire à des situations beaucoup plus graves, jusqu'au féminicide. Le projet porté par l'OSC bolivienne IpDH apporte une réponse intégrale face à ce type de violence chez les adolescents-e, jeunes, femmes et minorités sexuelles, combinant prévention et prise en charge, dans 4 Municipalités du Département de Cochabamba. Pour cela une approche préventive et l'offre de soins pour les adolescents et jeunes de 14 à 25 ans sera renforcée à travers la formation des enseignants-es, des activités extra scolaires, la mise en place d'une ligne d'écoute et d'orientation, un espace de conseil « Amor sin Violencia » (amour sans violence) et l'offre de consultations gynécologiques ouvertes aux personnes issues des diversités sexuelles. L'IpDH se mobilise à travers des actions de plaidoyer pour inclure la reconnaissance de ce type de violence dans la Loi intégrale pour garantir aux femmes une vie libre de violence.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 500 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 450 000 euros, soit 90 % du montant total du projet.
Ce projet proposé par Solthis en Sierra Leone vise à répondre aux besoins des adolescent.e.s et les jeunes (AJ), en particulier les jeunes femmes et les adolescentes, de 10 à 24 ans dans le champs des droits et santé sexuels et reproductifs (SSR). Solthis interviendra au côté de son partenaire Community Action for the Welfare of Children : (i) sur l'amélioration des connaissances et le renforcement du pouvoir d'agir des AJ des zones ciblées en matière de SSR et d'égalité de genre, (ii) sur l'adaptation de l'offre de soins en matière de SSR aux besoins des AJ et l'amélioration des compétences des agents de santé et (3) sur le transfert des connaissances acquises en vue de la transition et du passage à l'échelle de l'intervention au niveau pays. Dans un pays où les grossesses précoces non intentionnelles ont été reconnues comme une urgence de santé publique dès 2013 (avec 40% des décès maternels survenant chez des adolescentes), ce projet interviendra dans deux districts (Western Area Rural et Western Area Urban) auprès de 2400 jeunes et 8 centres de santé, son personnel et les autorités nationales et des districts.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 1 753 676 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 1 402 940 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Le projet vise à favoriser la résilience des communautés rurales dans le gouvernorat de Baalbek-Hermel au Liban face aux effets des dérèglements climatiques : sécheresses, inondations, températures plus élevées. Pour ce faire, l'association Solidarités International soutiendra deux associations libanaises : Jouzour Loubnan (JL) et Farah Social Foundation (FSF) qui accompagneront les producteurs et transformateurs agricoles. Le projet associe également des groupements et associations de producteurs/agriculteurs, le secteur privé, des étudiants à l'université dans le domaine agricole et des institutions gouvernementales locales. Les modes de productions agro-écologiques seront développés avec un focus sur l'agroforesterie afin d'améliorer la qualité des terrains agricoles, y compris en favorisant l'association de essences d'arbres et des variétés de plantes adaptées au climat et par une meilleure gestion de la ressource en eau. Concrètement il s'agit de mettre en œuvre des parcelles d'agroforesterie et d'accompagner les exploitations familiales en agroécologie par des formations, l'accès à des équipements adaptés (par exemple en matière d'irrigation des parcelles), l'accès à des informations disponibles en ligne. Des petites entreprises agroalimentaires et des coopératives seront également soutenues dans leurs activités, en particulier celles gérées par des femmes. Le projet prévoit aussi de favoriser l'accès des jeunes à des emplois dans le secteur en les insérant dans les entreprises.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 1 445 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 1 156 000 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Le projet soutient la montée en puissance d'un réseau de jeunes pasteurs.es : les jeunes ambassadeurs.rices du pastoralisme. L'objectif, à travers ce réseau, est de renforcer la participation des jeunes au sein de la gouvernance des organisations d'éleveurs, d'accompagner les jeunes dans leurs insertions socio-économique et de leur permettre enfin de jouer un rôle actif auprès de leurs communautés. Le réseau des jeunes ambassadeurs va ainsi être utilisé pour développer des formations et de kits d'installations pour d'autres jeunes souhaitant se lancer dans l'élevage. Il est aussi prévu que le projet finance des petits projets, appelés actions locales communautaires - qui seront proposés par les jeunes du réseau. Ces derniers développent ainsi leurs capacités d'initiatives et valorisent par la même occasion l'image des agropasteurs auprès des populations bénéficiaires de ces petits projets. Dans la même logique de cohésion sociale, les jeunes ambassadeurs.rices du pastoralisme seront invités à participer à des dispositifs de veille afin d'éviter les conflits d'usage entre agriculteurs et éleveurs.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 563 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 450 000 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Travaillant sur l'insertion des personnes en situation de handicap depuis plus 10 ans, ShareQ a constaté l'absence totale de prise en compte des besoins spécifiques des handicapés dans les instituts d'enseignement professionnel ou technique (TVET) au Liban. Officiellement, seulement 0,5% des inscrits dans les TVETs sont en situation de handicap. Pour changer les choses, le projet prévoit de travailler avec deux instituts majeurs, reconnus dans leurs domaines et ayant chacun plusieurs centres et donc de nombreux élèves (CIS et CNAM Liban). Le projet prévoit plus particulièrement :
La mise à niveau du bâtiment et des équipements pour un des centres CNAM et un des centres de CIS collège pour faciliter leur accès et utilisations par les personnes en situation de handicap ;
La formation/sensibilisation des enseignants et des étudiants à la problématique du handicap ; et
L'intégration de 150 jeunes en situation de handicap dans les cursus des 2 instituts grâce à un accompagnement spécifique et - pour 25 d'entre eux - grâce à une bourse d'étude.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 562 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 500 000 euros, soit 90 % du montant total du projet.
Le projet contribue à la création d'un environnement de travail et d'opportunités d'emploi décentes pour les ouvrières des zones industrielles des provinces de Hải Phòng, Hà Nội et Quảng Nam (Vietnam), centré sur la réduction des inégalités de genre, l'amélioration de l'accès à des services de base et le renforcement de capacités. Les principaux résultats attendus sont triples : (i) améliorer les conditions de travail des ouvrières en développant la capacité des entreprises à lutter contre les violences sexuelles et sexistes et à se conformer aux normes internationales et nationales ; (ii) renforcer le lien social et le bien-être des ouvrières en améliorant l'accès aux services publics, aux consultations de santé physique et mentale et à aux réseaux de travailleuses ; (iii) favoriser le lien entre ouvrières et leur accès à des emplois décents grâce au renforcement de leurs capacités et à l'information de qualité via des solutions numériques. Le projet bénéficiera à 680 ouvrières formées et accompagnées par le projet dont 85 core workers et 21 managers et encadrants des 4 entreprises ciblées. BATIF travaille en partenariat avec le GRET, l'OSC locale Centre for Development and Integration (CDI) ainsi que l'École Vocationnelle Économique et Technique de Bắc Thăng Long et l'Union des Femmes de la province de Quảng Nam.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 716 991euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 544 000 euros, soit 76 % du montant total du projet.
Avec cette deuxième phase du projet, SIPAR poursuit son intervention au Cambodge dans le secteur de l'orientation professionnelle des jeunes des zones rurales vers des métiers à plus forte valeur ajoutée dans le secteur formel. Les principaux résultats attendus sont triples : (i) Les élèves des 25 lycées et les bénéficiaires des 3 Centres de Jeunes équipés de bibliothèques avec espaces orientation multimédias ont renforcé leurs compétences académiques et numériques ; (ii) les membres actifs des 23 organisations communautaires de base (OCB)ont développé leurs compétences sociales et civiques pour l'animation d'activités extra scolaires au service des communautés ; (iii) les cadres clés des 5 Départements du Ministère de l'Education, de la Jeunesse et des Sports (MEJS) cambodgien, ainsi que les responsables éducatifs des 25 établissements secondaires et des 3 Centres de Jeunes, ont renforcé leurs capacités de gestion, d'animation, de développement et de pérennisation des bibliothèques en conformité avec le plan stratégique de l'éducation 2024-2028. Le projet bénéficiera à 38 000 jeunes de 12 à 25 ans des 25 lycées, des 3 Centres de Jeunes et des 23 OCB. Pour ce projet, l'ONG SIPAR collabore directement avec le MEJS et l'OSC locale Youth Star spécialiste du volontariat.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 906 584 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 725 267 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Le projet intervient dans les îles du Brahmapoutre (les 'chars'), situées dans le nord du pays, qui disparaissent sous l'effet de l'érosion fluviale et des inondations et abritent des populations particulièrement vulnérables obligées de changer d'île régulièrement lors de la submersion de leur habitat. Le projet permettra de leur faire bénéficier de l'accès à la santé et à l'éducation grâce à des infrastructures et des personnels résilients (construction d'un village surélevé, écoles démontables en 24h, bateau-hôpital et cliniques mobiles, etc.). Il est également prévu la plantation de mangroves dans le sud du pays (district de Satkhira, en lisière du parc naturel des Sundarbans, patrimoine mondial de l'UNESCO) afin de protéger les habitants contre les cyclones et inondations et limiter le phénomène de migration climatique.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 3 266 288 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 2 500 000 euros, soit 77 % du montant total du projet.
Les agriculteurs familiaux du Pakistan sont confrontés à un ensemble de contraintes réduisant leur potentiel économique (peu d'accès au marché, changements climatiques, méconnaissance de pratiques innovantes). Le projet propose un renforcement des coopératives dirigées par des femmes et des jeunes à travers une gamme de formations, un renforcement de certaines chaines de valeurs agricoles via des actions sur la transformation et la vente, et un renforcement des dynamiques Sud-Sud à travers des échanges techniques entre partenaires associatifs et institutionnels Népalais et Pakistanais. Le projet soutiendra 15 coopératives dirigées par des femmes et des jeunes rassemblant 3 750 membres.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 870 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 680 000 euros, soit 78 % du montant total du projet.
Malgré des avancées en matière de droits des femmes et des filles en Afrique de l'Ouest et au Proche-Orient, d'immenses défis sont encore à relever dans des contextes qui se complexifient en raison des crises et des mouvements conservateurs qui remettent en cause ces droits. Les mouvements féministes jouent un rôle essentiel pour défendre ces droits et œuvrer sur le terrain à leur pleine réalisation. La phase 2 de cette convention programme "Des marges à l'avant-garde : soutenir les jeunes féministes pour des sociétés justes et durables" bénéficiera à 51 OSC, 3 réseaux, 150 féministes et 3740 personnes directement via les activités financées par différents fonds d'appui opérationnel, structurel et stratégique aux associations. Ces dernières bénéficieront d'un soutien à la fois financier et technique à la carte et Equipop facilitera des espaces de dialogue et d'actions collectifs.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 3 637 598 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 2 805 000 euros, soit 77 % du montant total du projet.
Le projet porté par Habitat-Cité, CRAterre, OJUCAH, ATECO, FUNDASAL entend participer à la lutte contre la pauvreté et les inégalités de genre à travers l'amélioration de l'habitat et des conditions de vie de familles en situation précaire dans des zones rurales au Salvador et en Haïti. Il vise à renforcer les capacités des partenaires locaux, à améliorer les compétences des artisan∙es du bâtiment, à former des habitant∙es à la construction et à l'agroécologie, à consolider un réseau d'expert∙es et à promouvoir des échanges de bonnes pratiques. Les organisations partenaires souhaitent s'appuyer sur des expériences locales afin d'enrichir des échanges de pratique au niveau national et régional.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 850 000 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 680 000 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Le projet Amani (« Paix » en anjouanais, shikomori et shimaoré) est un programme de Promotion de l'Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) et de Structuration du Milieu Associatif (SMA) dans l'Océan Indien. Cette première phase cible les îles de Mayotte, Anjouan et La Réunion dans l'optique de promouvoir durablement la citoyenneté et le vivre ensemble chez les jeunes de l'Océan Indien à travers la pratique d'activités physiques et sportives inclusives. Par le sport, Amani entend favoriser la coopération et la résilience des jeunes, en promouvant leur capacité d'agir et de mobiliser. Les actions bénéficieront à 40 Encadrants Volontaires et 7 500 jeunes âgés de 15 à 24 ans. PLAY renforcera également les capacités de 5 OSC qui seront incubées en vue d'améliorer la coordination et l'efficacité des actions en faveur de la jeunesse et de la citoyenneté sur la région.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 637 500 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 510 000 euros, soit 80 % du montant total du projet.
Le projet « femmes et coquillages » participe à l'amélioration de la situation économique et les conditions de travail des femmes du Saloum et de la Casamance. Il vise à renforcer et consolider les filières conchylicole, ostréicole et apicole sur le long terme, tout en étendant les interventions des 2 premières phases du projet à d'autres zones du Delta du Saloum et d'autres régions du Sénégal. Le projet contribue à diversifier les sources de revenus des femmes grâce à la mise en place d'activités complémentaires telles que le maraîchage, la pisciculture et l'agroforesterie, tout en améliorant les circuits de commercialisation et de communication des produits des femmes.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 843 616 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 357 000 euros, soit 42 % du montant total du projet.
Ce projet proposé par CERISE est la phase 2 d'un projet de SMA (structuration du milieu associatif), visant à outiller et accompagner les organisations à impact (institutions de microfinance, entreprises sociales, investisseurs à impact), des secteurs de l'inclusion financière et de l'agriculture, pour qu'elles adoptent et mettent en œuvre une gestion et un reporting basés sur la mesure de leurs résultats, centrés sur les changements vécus par les bénéficiaires et alignés sur les cibles des ODD. Dans un contexte de croissance importante de l'investissement à impact aujourd'hui dans le monde, le projet s'adresse ainsi aux organisations qui mettent l'impact social et/ou environnemental au cœur de leurs actions, pour répondre à leurs enjeux de redevabilité externe et de pilotage interne, et les accompagner à prouver et démontrer leurs résultats, mesurer les changements perçus par leurs bénéficiaires et adapter leurs produits et services.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 872 360 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève 560 000 euros, soit 64 % du montant total du projet.
L'esclavage colonial mis en place et développé par les puissances européennes pendant plus de 400 ans, du XVe au XIXe siècles, a transformé le monde de manière irréversible. Son empreinte a été profonde sur les sociétés qu'il a touchées, sur les plans économique, social, humain, artistique, culturel, et il n'est pas possible de comprendre la complexité présente de ces sociétés, ainsi que les revendications qui les traversent, sans reconnaître les liens qui les unissent à cette histoire. La montée du débat international sur les réparations de l'esclavage colonial est une illustration de ce constat. Le projet a pour objectif de partager la connaissance de l'histoire française de l'esclavage colonial, des combats pour son abolition et de ses héritages contemporains, afin de faire comprendre l'importance de ce passé et de transmettre au plus grand nombre par ce biais les valeurs de tolérance, d'ouverture et d'engagement en faveur de la liberté et de l'égalité.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 5 846 056 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 960 000 euros, soit 16 % du montant total du projet.
Les migrations polarisent le débat public. 66% des foyers français n'ont aucun contact avec des personnes immigrées. Seulement 12% des personnes réfugiées disent être en relation avec un Français. Par 4 000 rencontres interculturelles en 3 ans, basées sur la relation de pair-à-pair, SINGA souhaite recréer du lien et faire évoluer les perceptions des citoyens sur les migrations. À la fin de la première phase du projet, 70% des participant·es auront changé leur regard sur la migration. Par ailleurs, les personnes immigrées sont omniprésentes dans le débat public et les médias sans jamais avoir droit à un traitement équitable. En 2022, l'Institut Convergence Migration révèle que l'utilisation d'une rhétorique négative par les médias tire l'ensemble de la population vers des positions anti-immigration. SINGA souhaite donc former les étudiants journalistes à un traitement éclairé et équilibré des migrations. Après 3 ans, ces initiatives seront prêtes à être passées à l'échelle dans plusieurs pays européens.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 2 393 130 euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 960 000 euros, soit 40 % du montant total du projet.
ODDyssée 2 vise à démêler les articulations « complexes » entre migrations et ODD à travers la vulgarisation de la mallette à outils pédagogiques Les migrations font bouger le monde.com et l'impulsion et la mise en œuvre d'initiatives citoyennes et solidaires soulignant le rôle des migrations dans l'atteinte des ODD, avec effet démultiplicateur de la démarche ODDyssée. Il a aussi l'ambition de renforcer les réseaux d'acteurs engagés dans des initiatives de solidarité (acteurs socio-éducatifs, jeunes engagés, élus locaux et agents territoriaux), afin de prévenir et juguler par des démarches citoyennes les réactions hostiles, parfois violentes, de ceux qui s'opposent à ces initiatives. Ce processus favorisera l'appropriation, par les citoyens, des ODD et de l'agenda 2030 comme grille de lecture commune du développement durable ici et là-bas, et ce faisant, leur ouverture sur le monde et sur l'autre.
Le projet est construit sur une durée de 3 ans, pour un montant total de 784 470 € euros. La subvention accordée par l'AFD s'élève à 456 000 euros, soit 53 % du montant total du projet.