12/12/2024 | Press release | Distributed by Public on 12/12/2024 11:23
Le régime déchu de Bachar al-Assad a été reconnu responsable à de nombreuses reprises de l'usage d'armes chimiques. Ces crimes doivent être punis.
La France rappelle que l'emploi d'armes chimiques, en tout lieu, à tout moment, par quiconque et en toutes circonstances, est inacceptable et ceux qui les emploieraient doivent être sanctionnés.
La lutte contre l'impunité de l'usage d'armes chimiques est une priorité pour la France, et l'un des axes majeurs de notre action sur le dossier syrien. C'est dans cet esprit que la France a lancé en 2018 un partenariat international contre l'impunité de l'utilisation d'armes chimiques.
Après avoir ratifié la Convention sur l'interdiction des armes chimiques il y a plus de dix ans, le régime d'Assad a continué d'employer ces armes contre sa propre population, et n'a jamais coopéré de bonne foi avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). A ce jour, la déclaration des stocks et capacités de production d'armes chimiques en Syrie reste incomplète, malgré le travail patient et rigoureux des équipes de l'OIAC.
Les stocks non déclarés d'armes chimiques constituent un risque de prolifération. La chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre dernier offre l'opportunité historique de détruire enfin ces armes. Les nouvelles autorités de fait doivent se saisir de ce sujet.
Dans cette optique, la France apportera tout son soutien à une future coopération de l'OIAC avec les nouvelles autorités syriennes de fait en vue d'évaluer, sécuriser et détruire les stocks et capacités de production d'armes chimiques.
La France appelle tous les États membres de l'OIAC à soutenir les efforts de l'Organisation, qui répondent à une nécessité de sécurité pour la région.