Université de Montréal

09/20/2024 | Press release | Distributed by Public on 09/20/2024 13:13

Benjamin Albouy, le pédagogue

Benjamin Albouy a toujours eu une fascination pour l'archéologie, mais aussi pour la pédagogie et la vulgarisation. Dès son arrivée à l'Université de Montréal à l'automne 2018, le candidat au doctorat saisit l'occasion de découvrir la pédagogie universitaire en devenant remplaçant ponctuel, aide-bénévole à l'auxiliaire titulaire, puis lui-même auxiliaire titulaire du cours de zooarchéologie au Département d'anthropologie.

Il vit alors les bouleversements imposés par la pandémie. Le laboratoire de zooarchéologie étant un des rares laboratoires se déroulant en présentiel, il requerra plusieurs adaptations aux restrictions sanitaires (division du groupe, modulation des horaires, division du laboratoire en sections thématiques, mise en place de laboratoires virtuels). «Ces deux contextes d'enseignement, très différents, ont eu une influence décisive à la fois dans ma conception de la pédagogie universitaire, mais aussi dans la relation aux étudiantes et étudiants et m'ont permis de mettre en place des éléments fondamentaux sur lesquels je m'appuie encore aujourd'hui dans mes diverses missions d'aide à l'enseignement», souligne Benjamin Albouy.

Il obtient par la suite un poste régulier d'enseignant auxiliaire pour le cours Éléments de préhistoire, pour lequel il sera auxiliaire principal à partir de 2021. Il participe au bon déroulement des séances à distance, en adoptant une approche innovante, en répondant par clavardage aux questions de la centaine de personnes étudiantes et en favorisant le dialogue avec la professeure et sa classe. «Cette gestion des interactions s'est avérée très stimulante pour les étudiantes et étudiants, qui se sont sentis très à l'aise de poser de nombreuses questions [et] même d'entamer des discussions […] à la fin du cours», raconte-t-il.

Fort de son expérience, Benjamin Albouy forme maintenant les auxiliaires secondaires qui l'assistent à la correction des examens, organisant des séances de travail et de consultation. «J'ai pu ainsi mettre en place, par mes auxiliariats d'enseignement, différentes initiatives pédagogiques pour stimuler la curiosité et l'intérêt des personnes étudiantes et favoriser leur engagement. Ces différentes contributions me semblent avoir participé au dynamisme et au renouvellement de l'enseignement dans mon département», observe-t-il.

En 2023, le passionné a par ailleurs été finaliste national du concours Ma thèse en 180 secondes, organisé par l'Acfas, occasion unique de mobiliser ses connaissances en pédagogie et en vulgarisation. Il a également suivi plusieurs cours du microprogramme en enseignement postsecondaire donnés à la Faculté des sciences de l'éducation pour parfaire ses compétences.