12/15/2024 | Press release | Distributed by Public on 12/15/2024 08:10
Publié le 15 décembre 2024
Le 14 décembre 2024, un épisode de cyclone tropical intense nommé Chido a violemment frappé Mayotte provoquant de nombreux dégâts humains et matériels. Les services de la Justice sont mobilisés pour y faire face. Une cellule de crise est activée au ministère.
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Le 14 décembre 2024, un épisode de cyclone tropical intense nommé Chido a violemment frappé Mayotte. Des vents dévastateurs et des pluies intenses ont causé de nombreux dégâts humains et matériels dont il est encore difficile de mesurer complètement l'impact, comme l'a rappelé le Premier ministre lors de son point presse à l'issue de la cellule interministérielle de crise à laquelle le garde des Sceaux, ministre démissionnaire de la Justice, a participé.
Les raisons sont nombreuses : destruction des habitats précaires, coupures d'axes de circulation, dégradations de bâtiments publics et endommagement des réseaux de communication.
Le territoire est toujours placé en alerte rouge pour permettre aux services de secours et de maintien de l'ordre de circuler.
L'Etat a acheminé dès hier soir d'importants renforts humains et matériels en vue de soutenir les actions sanitaires, sécuritaires ou bâtimentaires. Un suivi permanent de la situation est assuré au niveau interministériel.
Concernant le ministère de la Justice, même si les informations arrivent de manière non consolidée à date, comme pour tous les autres services publics, du fait de l'endommagement des réseaux, les services se mobilisent pour contacter les agents et, au-delà du nécessaire soutien qui doit être apporté, s'assurer de leur sécurité. Avec toutes les précautions d'usage, il serait dénombré une trentaine d'agents sinistrés mais tous auraient une solution de relogement.
S'agissant des bâtiments, un recensement est toujours en cours, mais nous savons d'ores et déjà que le toit de la chambre d'appel a disparu, et que deux bâtiments sur trois du tribunal judiciaire sont inutilisables. Le centre pénitentiaire mieux résisté que les autres bâtiments publics.
Les besoins prioritaires du ministère de la Justice ont pu être exprimés par le garde des Sceaux, à savoir le ravitaillement en eau, en électricité et nourriture, en particulier pour le centre pénitentiaire de Majicavo. Il faut également s'assurer de la sécurité de nos agents tout en assurant la continuité de la chaîne pénale. Un plan de continuité de l'activité au tribunal judiciaire est en cours d'activation.
La situation fait l'objet d'un suivi heure par heure par le cabinet du ministre, le secrétariat général et l'ensemble des directions, la déléguée interministérielle à l'aide aux victimes et l'ensemble des agences et institutions rattachées. Une cellule de crise est activée au ministère de la Justice.
Le garde des Sceaux suit personnellement l'évolution de la situation et veille à la mobilisation totale de ses services en lien avec la cellule interministérielle de crise.
Il exprime sa plus profonde solidarité à tous les agents du ministère de la Justice exerçant à Mayotte. Il s'associe à la détresse des victimes, ainsi qu'à leurs proches, et les assure du soutien plein et entier de la chancellerie, qui déploiera tous les moyens nécessaires pour faire face à cet événement et à ses conséquences dramatiques.
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